Le photographe Romain Guittet souhaite un logo très épuré avec un élément identifiable qui lui permette de signer ses tirages photos. Il me fait part de son goût pour le style art déco : c’est une piste, à condition d’éviter le côté rétro. Nous évacuons d’un commun accord toute référence anecdotique à l’appareil photo. Cela ne colle pas à son travail très contemporain !
J’ai choisi de dessiner un monogramme, sobre, affirmé, masculin qui se marie à la typographie pure et très fine choisie pour son nom : un yin et yang qui va bien à Romain, grand amateur d’arts martiaux et d’Asie.
Nous avons opté pour une papeterie imprimée essentiellement en noir et blanc. Sur les cartes de visite en papier japonais, le monogramme est embossé.
Lorsqu’elle a créé Alula, son agence de médias sociaux, la journaliste et auteur Catherine Levesque m’a demandé de concevoir son logo. Alula c’est le nom d’une plume sur l’articulation des ailes d’oiseau, mais aussi la plume, spécialisée en nature et environnement, de Catherine ! Elle souhaitait une évocation de la plume ou de l’oiseau dans son logo avec une certaine fragilité. C’est ce qui m’a conduite, après de nombreux croquis, à transformer une barre du A en plume et à travailler une typographie manuscrite.
De son côté, Delphine Aubrée, conseil en communication et community manager, oeuvre essentiellement dans le secteur de la culture, de l’art de vivre, de la photographie et de la mode. Elle souhaite une identité visuelle dynamique, moderne, un peu arty ! Des bulles qui s’envolent, un bleu Klein et son nom dans une typographie ronde mais affirmée traduisent à la fois sa détermination et sa fantaisie créatrice.
Bizibi est une société de production de films (Alice et le maire, Mariage à Mendoza…). Son dirigeant souhaite retrouver l’atmosphère de son Nord natal avec cette photo de nuit, point de départ de l’identité visuelle. Très cinématographique et presque abstraite, cette image ne se prête pas à tous les usages de la communication : il fallait donc lui adjoindre une écriture d’autant plus identifiable et lisible pour “ Bizibi ” qui est souvent utilisé seul. C’est aussi pourquoi j’ai choisi de l’inscrire dans un cadre-écran de cinéma qui le rend reconnaissable même sans la photo.